La colère chez l’enfant : un appel au secours, pas une crise à punir
- Floriane CALAU-TROCHAIN
- il y a 1 jour
- 2 min de lecture
La colère d’un enfant dérange souvent. Elle vient bousculer, fatiguer, parfois même culpabiliser les parents. Pourtant, derrière chaque éclat de rage, chaque poing serré ou cri incontrôlé, il y a une émotion qui cherche simplement à être entendue.
Un enfant en colère n’est pas « difficile » : il est débordé.
Son système nerveux, encore immature, n’a pas les outils pour réguler ce qu’il ressent. La colère est alors une tentative de se protéger, d’exprimer une frustration, une injustice, une peur, ou un besoin non reconnu.
En kinésiologie, nous apprenons à écouter ce que le corps dit quand les mots ne peuvent pas encore sortir. Le test musculaire permet de comprendre ce qui se cache derrière la réaction : un stress scolaire, une peur de décevoir, une tension familiale, parfois même une émotion héritée (comme le montre la méthode Raconte-moi mon histoire). Le corps parle pour lui, avec bienveillance et sans jugement.
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, la colère est liée à l’énergie du Foie, cet organe qui fait circuler l’énergie et les émotions. Quand l’énergie du Foie est bloquée, l’enfant peut devenir irritable, impulsif ou hypersensible. Pour apaiser cela, on peut soutenir le corps par des gestes simples : respirer profondément, bouger, rire, chanter.
Ces mouvements libèrent l’énergie stagnante et permettent à la colère de se transformer.
La sonothérapie, elle, vient calmer le système nerveux. Les vibrations des diapasons et des bols harmonisent les émotions, apaisent le mental et ramènent l’enfant à un état de sécurité intérieure. C’est comme si les sons disaient à son corps : « Tu peux relâcher maintenant, tout va bien. »
Certaines pierres peuvent aussi accompagner ce processus :
🌿 L’amazonite pour apaiser les colères du cœur,
🌿 La cornaline pour exprimer ce qui bouillonne sans exploser,
🌿 La lépidolite pour calmer les tempêtes émotionnelles.
Et pour les parents ? Apprendre à accueillir la colère sans la juger. Se rappeler que l’enfant ne fait pas une crise « contre » vous, mais « avec » vous. La colère devient alors une opportunité de lien, une porte vers la compréhension.
💫 Petit rituel à partager :
Quand la colère monte, invitez votre enfant à « souffler sa tempête »
inspirez profondément ensemble
expirez en imaginant que la colère s’envole comme une fumée grise.
placez vos mains sur son ventre : « Tu es en sécurité, je t’écoute.
Souvent, à cet instant, quelque chose se détend.
La colère n’est pas une ennemie. C’est une émotion vivante, une énergie qui cherche à circuler. Quand on apprend à l’écouter, elle devient une boussole précieuse — pour les enfants comme pour les adultes. 🌸



